Posts mit dem Label Kostbares Blut werden angezeigt. Alle Posts anzeigen
Posts mit dem Label Kostbares Blut werden angezeigt. Alle Posts anzeigen

Montag, Februar 05, 2007

Augustinus Hieber, le saint curé de la Souabe

Padre Pio de Pietrelcina est, assurément, une des plus grandes figures de prêtre de notre temps, la plus grande peut-être. Les fidèles peuvent voir en lui l'accomplissement même de la grâce sacerdotale, ils ont pu contempler l'image du Christ, qui s'imprima avec le sang en cet homme exceptionnel: Padre Pio est le premier prêtre marqué visiblement des stigmates de la Passion. Cette année marquera, le 23 septembre, le dixième anniversaire - déjà! - de sa mort. (Ce text fut écrit en 1978!) Cette année nous rappelle également le décès d'un autre saint prêtre, moins connu certes, mais duquel le capucin italien disait avec respect et émotion qu'il était son aîné dans la sainteté: le Père Augustinus Hieber, humble curé allemand et contemporain de Padre Pio, comme lui mort en 1968.

Pfarrer Augustinus HieberAugustinus Hieber est né le 15 février 1886 à Strassdorf, près de Schwäbisch Gmünd, en Souabe du sud (Bavière). Ses parents étaient des paysans qui conservaient fidèlement l'héritage des traditons, de la foi et de la piété profonde caractéristiques de l'Allemagne méridionale. Cinquième enfant, fils unique, Augustinus connut une enfance laborieuse à l'ombre de la ferme paternelle. La famille entière était très unie et heureuse.
Il avait dix ans lorsqu'il entendit l'appel à la vie religieuse: c'était au cours des vêpres du dimanche. Il se tut tout d'abord et continua simplement de travailler avec son père. Quelques mois, paisibles et tout consacrés au travail, glissèrent sur ce secret qu'ils enveloppaient et préservaient efficacement. Un jour, comme il était à l'étable à soigner le bétail, l'enfant entendit de nouveau la voix mystérieuse: "Tu dois être prêtre."
Il en parla à son père. Il a souvent raconté, avec émotion, comment les mains du fermier se serrèrent l'une contre l'autre avec un tremblement et comment, pendant un temps assez long, aucun mot ne put sortir de la bouche paternelle. Finalement, le père le regarda gravement et dit lentement:

- "Mon garçon, je ne te dis qu'une chose: si tu dois être prêtre, sois un bon prêtre, sinon ne sois pas prêtre!"

Ses parents le firent entrer au lycée en 1896 à Schwäbisch-Gmünd. Il entra au séminaire de Rottweil en 1901, puis étudia la philosophie, quelques langues orientales et la philosophie à Tübingen et fut ordonné prêtre le 13 juillet 1910 par Mgr Paul von Keppler, évêque de Rottenburg.

Pendant plusieurs années, Augustinus Hieber a été un prêtre comme beaucoup d'autres apparemment: pieux, simple, bon, exerçant son ministère dans la Forêt-Noire, à Schramberg, puis à Stuttgart, où il fut chargé de la pastorale des jeunes et des malades, où il prit part à la construction d'églises, à l'animation de groupes et d'associations pieuses.
Ce furent des années d'intense labeur, qui se terminèrent brutalement en 1936 par une très grave maladie: une guérison prodigieuse étonna toute la paroisse et attira l'attention sur le pauvre curé, qui se trouva soudain en proie à une publicité des plus inopportunes. On parlait de miracle, quelques proches firent état de la vie intérieure du prêtre ou du moins de ce qu'ils en percevaient: on parla des heures d'adoration qu'il passait la nuit, près du tabernacle, de la lumière mystérieuse qui irradiait son visage pendant la messe, de sa confiante dévotion à la Vierge Marie et au Sacré-Coeur, tant et si bien qu'effarouché par ces bruits indiscrets et de plus en plus insistants, le curé demanda son changement de paroisse... et l'obtint aussitôt!
Augustinus Hieber fut nommé curé d'un hameau, au coeur de la montagne souabe: Merazhofen. C'est là qu'il passa le reste de sa vie, c'est là que sa sainteté se manifesta pleinement. Pendant quelques années, il put se consacrer de tout son coeur à sa nouvelle paroisse, pasteur et père comme rarement, de mémoire d'homme, on en vit là-bas. Come le bon curé était un saint, le village entier s'imprégna, de façon extraordinaire, de sa sainteté, et devint un haut-lieu de grâces. Le P. Hieber fut chargé de trois fonctions importantes qui furent, en quelque sorte, les instruments de son rayonnement: il eut la charge du Tiers-Ordre franciscain pour toute la région, la responsabilité du doyenné de Leutkirch, pour tout le clergé séculier, et fut nommé commissaire épiscopal pour ce même doyenné.
Comme sa réputation de sainteté se répandait, les visiteurs affluèrent: il les recevait tous et souvent très tard dans la nuit, opérant de plus en plus de prodiges, voire des miracles: conversions et guérisons se multiplaient sous sa bénédiction, il lisait dans les consciences, prophétisait comme malgré lui, jouissait d'une étonnante familiarité, si l'on peut en croire certains témoins, avec tout le ciel, avec les âmes du purgatoire... Il priait, sans cesse ni trève, le rosaire toujours en mains, passait des heures prosterné au pied de l'autel et abîmé en adoration. Il conduisait sa paroisse vers les sanctuaires de la région, en pèlerinages mémorables, notamment à une chapelle consacrée à Notre-Dame de La Salette, tout près de Merazhofen. Quand il put en 1956 conduire ses fidèles à Rome, puis à San Giovanni Rotondo auprès du Padre Pio, quelques personnnes qui priaient avec lui dans l'église N.D. des Grâces purent assister avec émotion à une très bouleversante scène, digne des fioretti. Le Padre fit appeler le P. Hieber auprès de lui. Recueilli, toujours plongé dans sa prière, l'humble curé alla auprès du vénérable stigmatisé, suivi de quatre ou sinq de ses paroissiens; au moment où il allait se mettre à genoux pour recevoir sa bénédiction, tout le monde vit avec édification le Padre lui-même se baisser et s'agenuiller devant le P. Hieber, pour en recevoir une bénédiction: après un bref assaut d'humilité de part et d'autre, le saint curé allemand bénit, par obéissance, le saint moine italien profondément incliné davant lui! Les amis du Père Hieber purent avoir alors quelque idée de la haute sainteté de leur pasteur, dont le stigmatisé dit à un groupe de pèlerins allemands:

- "Pourquoi venir si loin, alors que vous avez un si grand saint dans votre pays même?"

Le Père Hieber ne parlait jamais des grâces à lui faites par le ciel; tout ce que nous en savons est le fruit de confidences très rares accordées à quelques intime et révélées après sa mort. Par un témoin autorisé, nous savons qu'au cours du fameux pèlerinage de 1956 en Italie, le groupe fit étape, pour une journée et une nuit, au Mont-Gargan où se dresse l'un des plus anciens et vénérables sanctuaires dédiés à saint Michel. Le P. Hieber avait un culte tout particulier pour le grand archange. Et, bien sûr, il souhaitait célébrer une messe dans ce lieu sacré. Au cours de la nuit, tandis qu'il priait le saint archange d'étendre sa protection dans l'univers entier, le démon surgit davant lui, ivre de rage...
Pendant une heure, de minuit à une heure, des témoins épouvantés assistèrent au combat que Satan livraita au saint prêtre, tentant de le blesser, de le mettre dans l'incapacité de célébrer la messe à l'aurore; le diable criait, tempêtait, blasphémait avec une fureur inouie. Enfin, il dut céder devant l'archange triomphant que le saint prêtre ne cessa d'invoquer pendant tout le temps de la lutte. Nous ne connaissons que cet épisode de la bataille très acharnée et constante que l'ennemi livra au pauvre et saint curé tout au long de sa vie. Le P. Hieber n'en parlait jamais, il disait simplement que tout l'enfer se déchaîne contre un prêtre fidèle et que Satan n'a de cesse qu'il n'ait fait tomber le plus de consacrés, car il peut par eux perdre plusieurs âmes.

Le P. Hieber entretenait une délicieuse familiarité avec la très Sainte Vierge, dont il chanta les vertus et les gloires autant qu'il le put. Ses ouailles l'accompagnaient souvent dans les pèlerinages qu'il accomplissait à Engerazhofen, localité toute proche de sa paroisse et où la toute première église consacrée à Notre-Dame de La Salette avait, en 1866, été édifiée par la population et le curé. En 1954, il put se rendre sur la sainte montagne à l'occasion d'un pèlerinage diocésain. Marie parla alors à son coeur, lui disant:

- "Je suis la Mère du Bel Amour, de la Crainte de Dieu, de la Sagesse et de la Sainte Espérance, de la Vie et des Vertus."

Et elle lui conseilla de lui recommander tous ses enfants, lui promettant d'exaucer sa prière. A Lourdes, où il s'était rendu en 1952, le P. Hieber avait reçu également de mystérieuses faveurs de la Reine du Ciel, mais il n'en parla guère. Il semble qu'il jouissait de la présance constante de Marie, la voyant toujours à ses côtés et lui parlant avec sollicitude de ses ouailles, et l'entretenant avec simplicité et confiance de toutes ses affaires, de tous ses soucis. Et Marie aidait toujours, conseil ou mise en garde se succédaient et aidaient le bon curé à diriger sa paroisse. La Vierge Marie tenait une très grande place dans la vie du P. Hieber qui ne manqua jamais de réciter son rosaire quotidien, sujet fréquent de ses sermons dominicaux. Mais nul ne sait à quel moment précisément de sa vie le bon curé reçut les premières communications de la Mère du Bel Amour: sans doute en 1940, en pleine guerre, lorsqu'il prit courageusement l'initiative de sermons percutants qu'il prononça au sanctuaire de la Vierge de la Salette, à Engerazhofen.

Une autre dévotion très chère au saint curé a été celle de l'Enfant-Jésus, et ce d'autant plus à partir du moment où le divin Enfant manifesta avec éclat sa protection à son serviteur: c'était vers les années 1935-36, au moment où le régime voulut, pour en finir avec la religion, faire interdire le catéchisme à l'école et faire supprimer les croix, les images pieuses etc.... des salles de classe. Le P. Hieber, lisant la nouvelle dans le journal, dit avec calme: "Il faut redoubler de prière, car il en va de la vie intérieure de milliers d'enfants."
Son entourage s'inquiéta, on avait peur qu'un détachement de la Gesatapo vînt arrêter le pasteur, car il avait pris la ferme décision de maintenir à l'école du village toutes les croix et d'enseigner la religion, comme par le passé, malgré les ordres du gouvernement. Un jour, il fut question pour lui d'un contrôle par la Gestapo: c'était peut-être à une semaine de Noël, l'Enfant-Jésus était placé en évidence dans la crêche du presbytère. Comme toutes la localité était en effervescence et craignait de grosses représailles et l'arrestation du curé, des rumeurs angoissées circulaient, d'autant plus qu'à la suite de l'interdiction le P. Hieber, usant des pouvoirs que lui conférait sa charge de responsable du doyenné, avait exigé que les croix restent à leur place dans les 52 écoles du doyenné, que l'on poursuivît les cours de catéchisme et que l'on fît comme par le passé.
Le P. Hieber s'agenouilla devant la crêche du presbytère, un soir... Il commença une prière très instante à l'Enfant-Jésus, lui demandant de garder aux habitants la possibilité de pratiquer leur religion sans être importunés par le pouvoir civil.
Au bout de longues heures d'oraison, le curé, tout étonné, vit la statuette de l'Enfant-Jésus se dresser doucement et devenir éclatante de lumière, au point que le presbytère entier en était éclairé et réchauffé! Et l'Enfant-Jésus dit avec douceur:

- "Il ne vous sera fait aucun mal!"

Le lendemain même, les agents de la Gestapo! Ils frappent brutalement à la porte et se trouvent devant un homme serein, qui leur parle avec un tel accent d'autorité et de douceur que, tête basse et sans rien dire, ils s'en retournent incontinent. A la suite de ce fait, tout le doyenné connut calme, paix et confiance jusqu'à la fin de la guerre...

Une autre grande dévotion du saint curé était celle du Précieux-Sang: il se rendait souvent aux sanctuaires de Weingarten et d'Ottobeuron, qui ont la garde séculaire de reliques du Précieux-Sang du Rédempteur. Il associait cette dévotion à un grand renouveau de l'Eglise et du monde, prophétisant de façon constante que l'humanité sera purifiée comme au Déluge, mais par le Sang du Christ, et que tout sera régénéré par le Saint-Esprit, qui se répand à flots par ce divin Sang même. Quand le pape (Jean XXIII) fit publier les Litanies du précieux-Sang à l'intention de l'Eglise universelle, le saint curé s'écria avec joie et humour: "Ah, voilà que tout entre dans l'ordre! Le cher Saint-Père me permet, après tant d'années, de réciter tout haut cette si belle prière sans être exposé aux foudres de l'Inquisition!"

Le P. Hieber nourrissait également une grand dévotion aux saints, avec qui il entretnait toute la journée une étonnante familiarité: son patron, saint Augustin, et saint Nicolas de Flüe, venaient souvent l'encourager, le guider, l'assister. Et il recevait d'eux des lumières sur le sort des âmes: celles-ci venaient parfois directement à lui, pour demander des prières ou le remercier d'être délivrées du purgatoire grâce à son intercession. Toute sa vie de curé à Merazhofen est jalonnée de ces si réconfortantes lumières sur le sort des défunts et on venait souvent de loin pour le consulter sur ce point; mais il disait très souvent aux personnes: "N'oubliez jamais que Dieu est juste, cela doit à tout instant vous encourager dans le bien et faire croître en vous le désir de la perfecton!"

Le saint curé avançait cependant en âge: ses paroissiens s'étaient si bien habitués à lui qu'on le considérait presque comme immortel. Aussi, lors de sa dernière maladie, en décembre 1967, personne n'osait penser qu'il allait bientôt mourir. C'est, comme il l'avait annoncé, à la veille du tout premier vendredi de l'année 1968 (4 janvier) qu'il mourut, serein et sans agonie. Le village fut consterné, mais les habitants réagirent promptement et, actuellement, la tombe du vénéré curé est un lieu de pèlerinage, une oasis d'oraison pieusement entretenue par tous les villageois. Plusieurs guérisons étonnantes ont été attribuées à l'intercession du saint curé, qui continue de veiller du haut du ciel sur ses petits enfants... Il nommait ainsi tous les fièles, dans cet amour si grand qu'il vécut si fort.

Rosina Kling
Centre BETHANIA - Chaussée de Waterloo 25, B-5000 Namur, "Rosa Mystica", Mars-Avril 1978

Dienstag, März 28, 2006

Die Heilig-Blut-Reliquie auf dem Gottesberg, Bad Wurzach

Die Reliquie ist in einer silbernen Kapsel eingeschlossen. Unter dem Kristallglas sieht man ein mit etwas Blut getränktes Leinwandstückchen und darüber die Aufschrift: "De Sang.-Xti", d.h. "Vom Blut Christi". Das jetzige Reliquiar wurde 1930 von P. Querrikus Bürger SDS entworfen und von der Goldschmiedfirma Hugo Zieher, Biberach, gefertigt.
In der Mitte das Kreuz mit dem Heiligen Blut, es ruht auf einem Silbersockel, umgeben von einer Umrahmung, einer Bischofsmitra ähnlich. Diese Umrahmung und Sockel sind durch sieben Medaillen geziert; sie zeigen die sieben Blutvergießungen Jesu: Beschneidung, Ölberg, Geißelung, Dornenkrönung, Kreuzweg, Kreuzigung, Lanzenstich.

Geschichte: Nach gesicherten Unterlagen stammt die Blutreliquie aus dem Privatbesitz Papst INNOZENZ XII. (1691-1700). Dieser schenkte sie im Frühjahr 1693 dem Rompilger MARTIN DENZER von Albrechts bei Günzburg. Martin Denzer vermachte sie seinem Schwesternsohn ANTON ALBRECHT, "der die Reliquie in Kriegszeiten bei sich trug und wiederholt in verschiedenen Schlachten und Nöten Schutz und Hilfe erfuhr". Anschließend erbte sie dessen Schwester MAGDALENA ALBRECHT, Ehefrau des Bartholomäus Mendler, in Oberweiler, die schließlich den kostbaren Schatz in "stets unwiderruflicher Weise" dem Frater THEOPHILUS M. MILLER von MALKOWIZ übergab. Diese Schenkung wurde später, am 30. Mai 1733, in der Sakristei der Marianischen Kapelle zu Rettenbach im Beisein zuverlässiger Zeugen erneuert und mit dem pfarrlichen Siegel bekräftigt. Nach dem Tod von Frater Theophilus (1762) ging die Heilig-Blut-Reliquie in den Besitz seiner Ordensbrüder, der PAULANERBRÜDER, über, die sie 1764 auf den Gottesberg mitbrachten. Seit September 1921 sind die SALVATORIANER auf dem Gottesberg; seit 1928 jährliches Heilig-Blut-Fest mit großer Reitersegnung und Prozession mit der Hl. Blutreliquie; in den Jahren 1992/93 mit über 1600 Reitern. (P.M. 93)

Montag, März 27, 2006

Apostolatsgebet zum Heiligen Blut (zu Weingarten)

Allmächtiger Gott, Du bist unser Vater! Durch das Herzblut Deines vielgeliebten Sohnes flehen wir mit kindlichem Vertrauen zu Dir: verlaß uns nicht und steh' uns bei in gottfremder Zeit. Nimm gnädig an unser Beten, Arbeiten und Leiden, durch das wir Unwürdige teilnehmen dürfen am Heilswerke Deines Sohnes für die Erlösung der Welt. Erhöre unsere Bitte: es schwinde das Böse, es komme die Gnade, es wachse in uns und um uns Dein Reich!
Göttlicher Heiland, Du hast durch Dein Heiliges Blut die ganze Welt erlöst. Deine Liebe zu uns Menschen war so übergroß, daß sie sich im Kreuzestode nicht erschöpfen konnte, sondern nach dem Tode Dir noch den letzten Tropfen Deines Herzblutes auspreßte. Bei dieser göttlich großen Liebe bitten wir Dich, gib uns allen einen starken kindlichen Glauben, ein unbegrenztes Vertrauen, hingebende glühende Liebe und einen nie ruhenden apostolischen Eifer. Segne den Hl. Vater, die ganze heilige Kirche und gib Deinem Volke heilige Priester und Laienapostel, die sich verzehren in Liebe zu Dir und zu den unsterblichen Seelen, die Du so teuer erkauft hast durch Dein kostbares Blut.
Komm, o Heiliger Geist, erfülle unsere Herzen und entzünde in ihnen das Feuer Deiner göttlichen Liebe! Gib uns Weisheit, Rat und Stärke. Mach uns ganz zu willigen Werkzeugen Deiner heiligen Führung.
Und du wunderbare Mutter Maria, Königin der Apostel, du Mutter des Heiligen Blutes, welche Liebe hattest du zu deinem göttlichen Sohne und wie groß war der Schmerz deiner Seele, als Er Sein Heiliges Herzblut vergoß! Um dieser Liebe und um dieser Schmerzen willen sei unsere Schützerin und Fürsprecherin. Du bist ja die Gnadenmittlerin, die fürbittende Allmacht! Dir übergeben wir alles, durch dich erwarten wir auch alles vom lieben Gott. Laß an keinem von uns das Blut und Leiden deines lieben Sohnes verloren sein und gib uns deine mütterliche Liebe und Sorge um das Heil so vieler Menschenseelen.
All ihr Heiligen des Himmels, ihr Apostel und Märtyrer, Bekenner und Jungfrauen, ihr alle seid erlöst durch das Heilige Blut und triumphieret im Himmel; im heiligen Kampfe für das Gottesreich auf Erden helfet uns, euren Brüdern und Schwestern in Jesus Christus, unserm Herrn. Amen.

Mit kirchlicher Druckerlaubnis - Martinus-Verlag, Weingarten, Württemberg.

Donnerstag, Februar 16, 2006

Heiligblut Walldürn

In Walldürn im Odenwald - 20 km südlich des Main bei Miltenberg - verehrt man in der Wallfahrtskirche über dem Altar des Kostbares Blutes in einem silbernen Schrein ein uraltes Korporale, das ist ein Leinentüchlein von der Größe einer Serviette, wie es noch heute bei der heiligen Messe als Unterlage für Kelch und Hostie benutzt wird.
Der Priester Heinrich Otto, so erzählt man sich in Walldürn, stieß um das Jahr 1330 bei der Feier des heiligen Opfers nach der heiligen Wandlung unvorsichtig den Kelch um; das ausfließende Kostbare Blut des Heilandes in der Gestalt des Weines zeichnete auf dem Korporale das Bild Christi blutigrot, mit ausgebreiteten Armen, wie wenn er am Kreuz hinge. Heinrich Otto aber verbarg voll Schrecken das Leinentuch unter der Altarplatte. Erst kurz vor seinem Tode bekannte er seine Nachlässigkeit und gab das Geheimnis des "blutigen Korporales" preis, dessen Verehrung von Gott im Laufe der Jahrunderte durch viele Wunder ausgezeichnet wurde.
Mag es auch schwierig sein, den geschichtlichen Kern dieser Erzählung von späterem Beiwerk zu trennen, Tatsache ist dies:
Als man im Jahre 1445 das Tuch nach Rom brachte und Papst Eugen IV. seine fromme Verehrung mit einem Ablaß belohnte, war das heute längst verblichene Bild des gekreuzigten Heilandes noch darauf zu sehen, wie die noch vorhandene Ablaßurkunde ausweist. Außerdem erwähnt dieses päpstliche Schreiben "einige Veroniken", d.h. Abdrücke des heiligen Antlitzes unseres Heilandes, die die Gestalt des Gekreuzigten auf dem Korporale umgeben.
Um das Jahr 1920 wurde ein weißes Schutztuch aus Leinen hinter dem Korporale befestigt. Als man nun am 23. März 1950 das Schutztuch mit einer Quarzlampenbestrahlung untersuchte, wurde auf ihm eine Vergilbung sichtbar, die das Bild des gekreuzigten Heilandes umriß. Fachleute sind der Ansicht, die Gestalt des im Gewebe des Korporales vor Jahrhunderten vertrockneten Weines habe das Durchströmen des Lichtes so behindert, daß im Laufe von drei Jahrzehnten sich diese Aufsehen erregenden Vergilbungsumrisse auf dem Schutztuche abzeichnen konnten.
Seit den notvollen Tagen des 30jährigen Krieges ziehen Wallfahrer aus dem Kölner Raum über den Westerwald, den Taunus und durch das Maintal 300 km weit zum Heiligtum des Kostbaren Blutes im Odenwald.
In Porz-Urbach gehen alljährlich am Dienstag nach Pfingsten 30 bis 40 Fußpilger auf die weite Reise, deren Zahl unterwegs auf das Drei- bis Vierfache ansteigt. Sie danken für die freundliche Hilfe, die sie allenthalben auf dem Wege finden; für die Nachtruhe, die man ihnen in Uckerath, Herschbach/Uw., Elz, in Glashütten und Schloß Born, in Froschhausen und Obernburg gewährt. Am Montag nach Dreifaltigkeit halten sie in Walldürn mit brennenden Kerzen in der Abenddämmerung ergreifenden Einzug.
Bei der Leitung und Durchführung der Wallfahrt steht dem Pfarrer von Urbach die Bruderschaft vom Kostbaren Blut tatkräftig zur Seite. Mit ihrer Hilfe konnte 1963 in der Pfarrkirche zu Urbach ein Farbfenster eingesetzt werden, in dem Paul Weigmann das Walldürnmotiv zu eindrucksvoller künstlerischer Aussage gestaltet:
Aus dem Kelch des heiligen Meßopfers tritt Christus, mit seinem Blute Genugtuung leistend, sieghaft in die Zeit hinein, die bedroht ist von den Mächten der Finsternis. Wie ehedem in das Schweißtuch der Veronika, möchte er auch in unsere Herzen als verklärter Leidenskönig sein Antlitz einprägen, die wir seinen Opferaltar umstehen, damit wir als Pilger und Fremdlinge in seiner Gesinnung eine Welt überwinden, die im argen liegt.
B. Spilles, Pfarrer

Imprimatur Coloniae, die 26 m. Oct. a. 1963 Jr. Nr. 43 363 1/63 Jansen, vic. glis.
Andenken an die Kölner Pilgerfahrt zum Heiligen Blut von Porz-Urbach nach Walldürn.
Den Pilgern, Freunden und Wohltätern der Wallfahrt gewidmet von der Bruderschaft vom Kostbaren Blut in Porz-Urbach.

Dienstag, Februar 14, 2006

Meßbund Erzbruderschaft vom Kostbaren Blute

Auf der Rückseite dieses bei den "Kunstanstalten Josef Müller, München" gedruckten Bildchens steht Folgendes:

Aufnahmeschein für Lebende.
In den Messenbund und die Erzbruderschaft vom kostbaren Blute
wurde gegen ein Almosen von 1 M. - 1 K.
am 4. September 1919

auf ewige Zeiten aufgenommen
Frida Studer
Die Missionäre vom kostbaren Blute zu Schellenberg, Fürstentum Liechtenstein.
P. Alfons Müller, O.PP.S.
als Aufnehmer.
I. Für die Mitglieder dieses Messenbundes läßt die Kongregation der Missionäre vom kostbaren Blute jährlich 4000 heilige Messen lesen.
II. Dieselben sind zugleich eingeschrieben in die Bruderschaft vom kostbaren Blute und haben dadurch besonderen Anteil an allen guten Werken und Bußübungen aller Kongregationen und Orden beiderlei Geschlechts.
III. Überdies können die Mitglieder dieser Bruderschaft (die Aufnahme in diese allein geschieht unentgeltlich) viele andere geistliche Vorteile, vollkommene und unvollkommene Ablässe gewinnen. Diese sind ausführlicher verzeichnet in dem kirchlich gutgeheißenen Büchlei: Andachtsübungen zum kostbaren Blute Jesu Christi. Dasselbe kann um den Preis von 10 Pf. - 10 H. von Schellenberg bezogen werden.
Ehre sei dem Blute Jesu.

"Himmlischer Vater, ich opfere Dir durch die reinsten Hände der unbefleckten Jungfrau das kostbare Blut Deines göttlichen Sohnes auf und bitte Dich inständigst, um dieses heiligen Blutes willen, verhüte in dieser Stunde irgendwo in der Welt eine Todsünde und sei den armen Seelen gnädig und barmherzig."

Mit kirchlicher Druckerlaubnis.
Kunstanstalten Josef Müller, München